Engagé dans un bras de fer avec Ennahdha, éclaboussé par une affaire de conflit d’intérêts, le Premier ministre tunisien n’avait d’autre choix que de quitter la tête du gouvernement.
Même s’il elle était régulièrement évoquée depuis plusieurs semaines, la démission du chef du gouvernement tunisien, Elyes Fakhfakh, présentée au président de la République, fait l’effet d’un coup de théâtre.
Et cet énième rebondissement dans l’histoire tumultueuse entre l’exécutif et le législatif sera certainement suivi de nouvelles péripéties lors du quinquennat en cours. En jeu : le pouvoir que Le Bardo et Carthage ont du mal à se partager, un problème qu’un changement de personne ne suffira pas à résoudre.