À trois mois de la présidentielle ivoirienne, la Cour africaine des droits de l’Homme (CADH) a estimé mercredi 15 juillet que la mise en place des commissions électorales locales en Côte d’Ivoire était déséquilibrée en faveur du parti au pouvoir.
La Cour, saisie par l’opposition ivoirienne, note « un déséquilibre manifeste du nombre de présidences des Commissions électorales locales proposé par le parti au pouvoir ». La grande majorité des 558 commissions locales sont présidées par le parti au pouvoir, selon les statistiques officielles.
L’arrêt demande au gouvernement « de prendre les mesures nécessaires pour garantir que de nouvelles élections (…) soient organisées aux niveaux locaux ». La Cour relève aussi « l’absence d’un mécanisme approprié pour nommer des membres de l’organe électoral issus de la société civile et des partis politiques, en particulier les partis d’opposition ».